Vue par certains journalistes comme un éventuel album "Testament"
de son vivant "Alan Stivell" préférera modérer et dire, lui, qu’ils
arrivent vers "Les derniers albums de sa vie" ce qui est moins radical
lorsque qu’il présente son dernier album nommé "Human Kelt".
Âgée de 74ans le maitre dit voir sous-tend ses craintes face
à la mort même s'il l'album qu'il nous offrent à écouter et un des plus pêchue
et électro pop celtique qu'il et pus aborder.
Je dirais même qu'a l'inverse, pour ma part, de son avant
dernier opus (1) qui fut plus intime, plus poétiques et assez spatial que celui-ci
"Human Kelt" et fait là à 200% pour la scène.
Oui, ce nouvel opus du maitre-es Musique Celto-Breto-mondial
nous offres à déguster les fruits de sa pêche fructueuse au pays des milles musiques.
En effet, je vois, image cet album "Human Kelt"
comme d’un filet de pêcheur qui aurait recueillie dans ses mailles des artistes
de divers horizons.
Et qu'elle horizon.
En effet, le monde et la soit présent, mais encore plus les
cultures interceltique et les langues identitaires hexagonal son présente dans
ce cd.
Qu'elle brassage de cultures mon dieu.
"Afrique - Occitanie - Corse - Bretagne" -
"Cetlie".
En effet, nous sommes, dès le second titre plongé dans le
bain.
La mer en ressac omniprésente, des gouttes d'eaux elle aussi
omniprésente nous berce telle qu'elles ont pu le faire dans son album précédent
"AmzeR" et certains plus anciens albums.
Et ainsi commence le voyage.
Le premier titre n'est pas des plus subtil ni des utiles plus
fait comme d'une sorte de catalogue de l'album que les médias peuvent diffuser
à volonté mais pour ma part moi j'opte pour le laisser de côté.
La cohérence globale de l'album s'est en fait dès le second
titre qu'il commence et l'ont entre alors de plein pied dans ce tour "De
la maison" comme "Alan" aiment à décrire cet album.
Dans les 50ans de carrière de l’homme aux multiples harpes
magiques, bine des mondes ont était visité tel "Ulysse" dans ses
errances avant de revenir sur son île.
De la "Telen Gantan" à celle à finir de créer "Stivell"
nous invite à suivre son sillage.
Lui sur les vagues ondulantes des mers du monde nous sur les
halages à ses cotées depuis 50ans.
Car oui, c’est à un homme apaiser, mais tel un roc toujours
debout et empli de jouissance musicale et de technologies qui aujourd’hui
doivent l’abreuver comme il la si souvent dit, rêver que nous retrouvons,
entendons.
20 titres (moins deux pour moi qui n’avez pas lieu d’être), on
peut dire que le parie et gagner.
Oui, là, le parie et gagner dès les premiers morceaux.
Un fond musical comme offert, comme d’une sorte de leitmotive,
"Idéas" (2) - "-----" (3) accompagner de musiciens très
hétéroclites s’il en est.
Pour preuve, "F. Cabrel" - "C. Sicre" - "A.
Branduardi" - "M. Head" - "F. Diawara" et je vous
laisse la surprise des autres noms.
Mais noms d’un barde !
Où va-t-il chercher toutes ces idées-là, cette inspiration-là ?
Ainsi, après avoir écouté plusieurs fois cette album chaussé
d'un casque pour mieux m'en imprégner mis immerger, j'ai pu, ho merveille découvrir
tant de minutes, de détails, des voix, des sons, des échos qui font ce que
"Stivell" et depuis 50ans sous son nom de scène auquel s'ajoute 10ans
auparavant sous son nom de famille (1er enregistrement chez "Mouez Breizh"
(4) -).
Autant de découverte, que d'émotion de voix reconnues (connue
pour ma part aussi) ici.
S’en doute lors de ses longues (quand le temps le lui
permet) balades en forêt, au cœur de la nature, qui et le poumons de nos vies,
la, il entend les chants des oiseaux, le clapotis d’une rivière, les
bruissements des feuilles, etc. et dans sa tête alors la magies opère.
C’est là, je pense, la véritable "Source - Stivell"
d’inspiration ou il s'abreuve s'en retenue.
Nous entendons déjà un titre inédit "Den I" puis
ensuite s’enchaînent "Den II" comme lors d’un concert les titres se
suivent les uns après les autres.
Pas de coupures, la voix, les voix de "Alan" et de
ses amis - invitées font le reste.
Des musiciens amis de toujours et/ou récents sont à s'est cotées
pour nous asséner ici des mélodies chocs, rock, brut, électro, la des émotions,
de purs instants poétiques comme toute autant mélodieuses, émouvantes,
traditionnelles.
Je vous le dis ici tous les styles de "Stivell' sont
plaqués là.
Sampler, techno, phasing, Delay, re-recording, boucles tout
cela augure d’un travail titanesque qui lui a pris tout de même deux ans.
Deux longues années pour trouver le temps de faire les voix
ici ou là avec "Murray Head" - "Angelo Branduardi" etc., travail
des voix façonner style électro rend l’ensemble magique.
Il ne revisite pas seulement, non, il réinterprète avec
force magie et émotion 10 titres qui ont marqué sa vie, sa carrière.
Album qui peut être tel qu’il est transposé à la scène sans
avoir à rougir écrivais-je plus haut de ses concerts passer.
Suite logique écrivent certains de son album "Again"
oui, mais pas seulement.
"Human Kelt" me semble être un album plus abouti,
évolué aussi.
Des titres comme dirons les pseudos spécialistes de fond d’album
comme ce "MJ" qui alors m’avait fait déjà frissonner (ode à son
épouse) ici revue aux flutes - harpe et encore une belle preuve d’amour, comme
quoi, l’amour ne connaît pas le temps.
La - les cornemuse(s) sonnent haut et fort dans "Brezhoneg
Raok" très rock qui se finit par des accords saturés de guitare électrique
flirtent avec le monde du hard rock (5).
Oui, j’écrivais plus haut que nous sommes dans cet album
comme plongée en apnée musicale avec une mélodie qui est en suspend comme d’un
leitmotiv c’est l’instrumental d’un morceau jouer avec "Carlos Nunez"
il y a déjà quelques années qui parsème l’album.
Un autre titre que je trouve beau, émouvant, intimiste et
profond avec des relents d'électro harp telle que les aimées notre regretter
"Kristen Noguez" (6) en tout-tout début du titre nommé "Aardaigh
Cuan" que "Alan" interprétât sur son album "Renaissance de
la harpe celtique" (7).
Après, comme pour enfoncer le clou "Alan" reprend
ici son titre "Idéas" qui en gros dit qu’aucune frontière n’est fermée
aux idées de vies, de créations, car mille avocats sont là pour les défendre.
Un album où nous sommes comme happées vers ses mers à la
fois rudes et d’huile.
Un titre ici un autre la ou nous plongeons dans les
traditions séculaires des musiciens celto-gaulois (avec l’emploi d’instrument
tel que la "LUR" la "Lyre" quoi nous bercer (luskelerez).
Clin d'œil à l'histoire de son pays par les voix de "Per
Jake Hélias" - "Glenmor" - des "Frères Morvan" (8) comme
d’une réponse à l’emprunt que "Alan" avait fait sur un album avec les
voix des mémorable sœurs "Goadec" (9).
Ce qui me fait faire un lien personnel "Kan a
diskan", "Sœur Goadec - frères Morvan" auraient pu former un
beau sextet vocal.
Je retiens comme "Tube" éventuelle de cet opus le
titre "Human Kelt" et "Reflets" qui sonne et tend vers des
rythmes ici chamaniques.
Ici on remplit nos oreilles des pas, de rythme de dance galloise
et à la fois à une syncopé, "Rapistique" dans la façon qu’il a de
chanter avec la complicité de "Bob Geldof".
Des touches de "Amzer" se font entendre qu'en même,
par l’emprunt de gouttes d’eau, et qui nous poussent à voir entendre cet album,
tant pis si je me répète, être un grand métissage - brassage de sons, de voix,
d’idées et de collage d’où ressort une maturité globale.
Maturité comme peut l’être "Alan" un humain puis Celte
s’en frontière, "Human Kelt".
Écoute le travail de tissage qui est fait ici et comme d'une
de sorte de suite à celui commencer dans "Amzer" (8).
J’ai envie d’écrire que pour celles et ceux qui découvre
aujourd’hui "Alan Stivell' cet album et tout à fait celui qu'ils leurs
faut pour une incursion globale dans une grande œuvre riche de 26 albums s’en
pour autant tombées dans les sempiternelles compilations.
L'album "Human Kelt" n'est pas qu'un énième album
de "Alan" non il et un album à part entière car offrent quelques
titres inédits qui pour moi parsème ce petit bijou cousu de cordes d'ors et de
granit fièrement dresser ou bat en sont un cœur en rythme avec son temps.
Alors, en sorte de conclusion (qui j’espère comme la mort n’en
est pas une) qu’en nous lisons et/ou entendons que se sont les derniers
"Albums de sa (ma) vie" cela laisse songeur et triste, car
"Alan" est devenu aux files de sa carrière un artiste dont on ne pourra
effacer comme cela de la mémoire populaire.
60ans de carrières, debout derrière ses harpes et passer vue
- vécue comme d'un grand moment de vie, de communions qui ne s'effaceras jamais.
Et je trouve cela et formidable que "Alan" est réussi
à s'encrée, entrée dans le cœur des gens à ce point non.
Imaginé 60 ans de vis sur scène et/ou en studio ou et grâce
auquel il a redoré le blason de la "Bretagne".
Ou-il à réussi à tordus le coup à bien des idées reçue et
péjoratives sur l'image que les Bretons avaient mais il lutte et à toujours lutté
pour les droits de liberté des hommes, des peuples opprimer depuis toujours cela
est à ne pas oubliais non plus.
Participent même à la renaissances d'une culture et surtout à
la renaissance de "SA" Bretagne pour lequel il a œuvré s’en relâche.
Fatiguer sans doute, épuisé s'en doute aussi.
Mais non, l’âge fait sans doute qu’au-delà de toutes fausses
nostalgies "Stivell" ici fait une pause sur le bord de la route, fait
comme il le dit lui-même "Le tour de la maison" pour donner un coup d’œil
dans le rétroviseur pour mieux, et c’est la toute son intelligence, sa sagesse
aussi, voir ce que, demain, peu lui apporter et ce qui, par son biais, pourra
aussi à nous, nous apporter de beau, de fort et surtout d’émouvant à entendre à
vivre…
Photographies "Human Kelt" - "Alan
Stivell", trouver sur "Google" notre ami novembre 2018©®…
(1)
(2)
"Idéas" parue pour la première fois
sur l'album "----" paru en "---" ou sera aussi gravé le fameux titre
"MJ".
(3)
"Kristen" Noguez" harpiste de free
jazz Bretonne ayant appris la harpe fans le même cours que "Alan" et
qui fut une carrière incroyable.
(4)
Ce titres "Aardaigh Cuan" qui sera
joué la première fois dans l'album "Renaissance de la harpe Celtique"
et arranger par "Jord Cochevelou" père de "Alan" parue en "---"
(5)
On retrouve dans ce titres le complice de
toujours "Dan Ar Braz" à la guitare éléctrique et pour le coter hard
rock dont je parle on retrouvera "Alan" qui collaborera avec le
groupe "----" en
(6)
Les sœurs "Goadec" furent 4 elles chanterons
de nombreuses années dans des festou-noz et Alan" sampleras leurs voix
dans son album "Un douar" pour le titre "La mémoire de
l'humain" parue en "---"
(7)
Les frères "Morvan" sont agriculteurs
ils furent quatre et ont eux aussi animer nombre de festoù-noz durent plus là
aussi, de 50-60 ans, mais ils veulent être rentrer pour la traite de leurs
vaches diront-ils.
(8)
Album "AmzeR" parue en "---"
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