Mon avis sur le film "Radiostar"...

J’ai eu l’occasion de regarder récemment le film "Radio stars".
Avec, entre autres, "Clovis Cornillac" - "Manue Payet" (1) - (2).
Ce film comme tous ceux traitent du monde de la radio se veut s’en l’être une sorte de pamphlet contre le pouvoir médiatique que représente la radio.
Il y a eu pas mal de films sur le sujet d’ailleurs (3).
Parfois bien vue, parfois moins bien sentie.
Mais tous drainent si je puis dire comme dans tous les films de "Walt Disney" un doux mélange d’humour de tristesses et de moral.
Alors, pour le côté humour ce film et vif, pleins de vie, plein de bonnes situations cocasses.
Ah !  Les crapauds (lol), ces moment-là relatent les vicissitudes d’une radio nationale qui ne vie que par l’argent et surtout l’audimat, à DIEU audimat, ses étonnants non ?
"Nous sommes la 1re radio de France depuis dix ans et la, ont viens de passer deuxième" dira le directeur d’antenne et c’est à partir de ce constat que le film va vraiment démarrer.
Et quelques parts ses le lot quotidien des radios en réseaux français (pour notre cas) qui voient bientôt plus une gestion de leurs radios dans une optique plus affairistes qu’humaines.
Que ce soit à visées des réseaux nationaux que régionaux d’ailleurs.  
Alors, en gros, le scénario et basé sur un fait simple.
Un "Morning" (petit déjeuner) de base fait autour d’une voix, d’un nom principal "Arnold" qui à autour de lui des amuseurs professionnels et toute cette folle bande de copains et écouter dit-ont par 8 millions d’auditeurs (4).
Je trouve que dans ce concept même s’il n’est que filmique une ou deux voix de femmes, quoi que la, les auteurs - scénaristes du film on s’en doute voulu évité de leurs donner le rôle de blondes naïves et connes qu’elles peuvent avoir parfois dans la vraie vie des matinales sur ces radios-là (rire).
Donc voilà, depuis 10ans cette équipé sauvage réveil le français moyens - lambda avec des vannes, des blagues et autres trucs s’en réel intérêt, mais qui malgré tous cartonnent en radio.
Hélas, oui, plions-nous à ce fait avéré.
C’est ici la radio comme je ne l’écoute surtout pas (rire) dans le plus style "Music and New" en fait.
Leurs vies et faites de soirées où se mélange sexe, beuveries, drogues et nuits blanches.
Leurs vies sont tellement collées les unes aux autres qu’ils passent leurs vies, leurs temps aussi, à se lancer des vannes et faire des blagues de potaches en tâchant de vivres de leurs pseudo notoriétés.
Bah, oui, quoi (rire) ils ne sont pas la 1re radio de France pour rien.
Mais à bien y regarder nous pouvons y entre apercevoir la starification de certains animateurs radio.
Puis arrive dans cette équipe un pauvre type rentré des USA bourré de talent, doubler d’un auteur humoriste qui n’a le talent que pour l’écriture.
En effet, la scène et le micro très peu et techniquement pas fait pour lui.
Ce film peut être vu (pour moi) comme d’une mini satire aussi, car des maux sociétaux sont montrés du bout de la caméra.
Puis ont entraperçoit finement montrer quelques mal-être de certains d’entre eux qui en journée "Claque", se la joue et qui le soir, dans leurs chambres d’hôtel se morfonde sur leurs pauvres sorts.


Un quinqua qui garde un ton jeune ("Pascal Domelon", qui a au passage une voix superbe, magnifique).
Le "THE" animateur qui croit que tous tournent autour de lui puis qui s’aperçoit en fait que non.
Eh oui, c’est dur de voir que selon l’évolution des mœurs telles ou telles façons de faire de la radio vieillie bien ou… mal.
Alors, comme d’une punition d’enfants gâtées (ce qui sous-entend que des têtes devrais tombées), notre folle équipée sauvage devra alors (le film tourne autour de cela en fait) faire une "Tourner".
Le but avouez est simple et résumer en une phrase :  "Vous aller dans toutes les villes de France ou vous m’avez niqué mon audience" (5).
C’est ce qu’ordonneras alors le directeur d’antenne, ceux à quoi rétorque l’animateur vedette "Arnold", "On pourrait peut-être sucer chaque auditeur comme ça tes chiffres y vont grimper" (6).
Alors, les voici tous, ingénieurs du son, animateurs, etc., dans un bus aux couleurs de leur radio sillonnant la France (bus conduit par une actrice qui ressemble comme deux gouttes d’eau à "Pascal Eudeline").
Des petits maux sur l’égo des uns des autres qui gonflent et aussi des crises de nerfs et des vérités sortent des cœurs, comme d’un ras-le-bol, d’un appel.
D’un si je puis dire "Qu’est-ce qu’ont fou la".
Et bien cela montre à cette équipée sauvage (rire) qu’ils ne sont ni plus ni moins que des hommes avant d’être des hommes de radio.
Après viens la rencontre avec "Les gens" comme dits "Alex" qui sont vraiment la France profonde ou les mœurs sont bien loin des préoccupations de ses animateurs vivant dans la capitale et qui la, alors, rame pour trouver un invité tous les matins.


J’ai connu ça aussi trouvé des invités pour un animateur de la radio (rire).
Ainsi, de places de villages vides, à des hôtels parfois miteux, ils rencontrent alors celles et ceux qui font leurs audimats.
C’est-à-dire qu’ils sont là au cœur de la France profonde.
Et ses là que les égaux, je l’esquisser plus haut donc, se minimise.
Vivre en communauté crées des liens ses indéniables soit.
Mais à un moment les images de soi que l’on donne à voir aux autres n’est pas - plus celles que l’on penser avoir.
Car la, oui, là, pas de reconnaissance ou si peu, pas d’intérêt, pas de "Stars" et de place pour la "Frime" non il faut qu’ils fassent ce pour quoi ils sont payés c’est-à-dire faire les cons en plateau, mais hors studio.
Et ses-là que l’on voit une certaine forme de décalage, d’anachronisme entre Paris la capitale et la province ou il faut être soit.
D’ailleurs "Arnold" dira à l’arrivée du nouveau venue dans leur équipe quelques minutes après que celui-ci se soit présentées dans son studio que "Ben quitte les states pour venir percer à Paris" (7) comme s’il s’agissait d’un non-sens.
On s’en ici une forme d’ironie qui veut que pour faire carrière ses "Paris" et rien d’autre (ou alors les états unis qui crée une carrière), qui fait ou défait un artiste ou autre.
Je trouve toujours pour ma part cela incroyable, mais bon, les idées reçues ont la peau dure.
Ainsi, de jour en jour ils tournent, tournent, sillonne la France, une ville puis une autre, suivie de quelques que cocasseries, plus tard, les auditeurs sont malgré tout à l’écoute.
Et les chiffres t’en espéré arrive.
Oui, le taux d’audimat semblerait remonter.
Et à un moment l’ingénieur du son vient leur annoncer qu’ils auraient gagné "1.5".
Oui, leur directeur d’antenne les a appelés et leur a dit qu’ils ont gagné "1.5" (8).
Voilà, qu’elle belle image de la radio, oui, faire à tout prix de l’audimat et par la même du fric au détriment de ce que j’estime moi être l’essentiel, c’est-à-dire, regagné alors l’humanisme qui aujourd’hui fait défaut dans ce métier.
Aujourd’hui sur une radio qu’elles soient locales en réseaux et/ou sur le web ses l’audimat, ce sont les chiffres qui dictes aux directeurs d’antennes, aux dirigeants de celles-là l’intérêt ou le désintérêt d’un animateur et/ou d’une émission.


Après, c’est certain, certain quelques un mêmes misent sur le fait que telles ou telles émissions existent ou entendu sur leurs antennes pour dire une sorte de "Ses bons ça, ça va nous booster".
Mais oh, s’il vous plaît, il faut ici relativiser un peu.
Les valeurs de ce que peuvent valoir et représenter l’idée, le concept même de la radio aujourd’hui doivent changer.
Alors, après avoir vue ce film (et d’autre comme ceux-là) et pour tenter d’enrayer cet état d’esprit qui et le leur, je dis haut et fort commençons à construire les radios de demain ou elles retrouveront un troisième souffle en retrouvent des valeurs saines bien loin de celles que nous écoutons du moins qui nous et imposer d’écouter aujourd’hui.
Faire de la radio oui, mais pas à n’importe quel prix.
Ne plus baisser son pantalon devant le dieu audimat et devant les saints directeurs de com, de pubs, etc.
Et surtout, oui, surtout faire de la radio pour moi aujourd’hui comme hier d’ailleurs (ce qui ma valus bien des déboires) c’est quelque chose de viscéral, d’indispensable, aussi symbolique qu’aller voter.
Faire de la radio pour moi ses comme faire un acte politique.
Mais aujourd’hui, pour moi, faire de la radio, peu importe ici le support Fm - web, etc., donc je ne veux plus faire n’importe quoi à n’importe quel prix, car je me suis plus ou moins trop écrasé.
Aujourd’hui je suis tel que je suis, j’ai mes convictions, "MON" style.
Alors, après, on me prend avec ou on me prend pas, mais je ne m’abaisserais plus à faire ce que je n’aime pas et/ou ce qui n’est pas dans ma ligne de conduite.
Le but de tout cela et de savoir que l’on apporte quelque chose, une pierre à l’édifice et tant mieux si un jour la radio pour la quel je travaille actuellement réussi le pari de se sortir du lot et puisse jouir d’un bon score, d’un bon audimat, de bons taux d’écoute qui sera là, amplement mérité, car fait aux sueurs et aux deniers privés de leurs fondateurs.


(1)   "Manue Payet", qui a fait ses classes en radio sur l’un, est grands réseaux français dès les années 2000.
(2)   Voici le casting complet du film "Radiostars" :
       http://www.allocine.fr/film/fichefilm-196255/casting/
(3)   "Tout le monde, il est beau tout il est gentils" / "Parler-moi de vous" / "Tandem" / "Talk radio" et enfin le récent film quasi-culte, car en forme de reportage plus que de fiction, je parle du film "La maison de la radio" sorti en 2013, etc., etc.
(4)   Ce chiffre de 8 mille auditeurs est évidemment donné comme cela.  Car pour information il faut savoir que "Manue Payet" alors à la tête du fameux 6/9 cumulé lui 591 000 auditeurs (au quart d’heure moyen) ce qui est déjà beaucoup, mais de là à avoir 8 milles sur le même créneau cela serait fort et enfin, je n’ai lue nul par sur le web des chiffres qui corroborerais ceux donner dans le film.
(5)   Phrase extraite du film "Radiostars" sorti en 2012.
(6)   Phrase extraite du film "Radiostars" sorti en 2012.
(7)   Phrase extraite du film "Radiostars" sorti en 2012.
(8)   Le fameux "1.5" équivaut dans le film à 800 milles auditeurs.
Photographies :  "Radiostars" trouver sur "Google" notre ami.

Commentaires