Que sont nos radios locales devenues ?

Aujourd'hui dans cette série d'articles je vais tenter de développer avec ma vision et mon expérience personnelle dans les milieux des radios libres et locales de s'est 25 – 30 dernières années.




Alors, lorsque l'on me parle aujourd'hui de radio locale on a plus ou moins tendance à lier l'idée que l'on s'en fait à quelques choses qui doit être et/ou devenir rentable.
On m'avait même soufflé à demi oreille fin des années 2009 que si une radio locale pour la quel j'ai travaillé bénévolement 5 mois, pouvez rapporter à son créateur 3000 euros de salaire par mois il continuerait.
Je pense que celui-ci (rire) s'était ouvertement foutue de ma gueule en sachant très bien que ce serait chose impossible se fut s'en doute alors sa forme d'excuse parce qu'il ne voulait plus continuer l'aventure, bref.
Je lui ai dit franco "Arrête ta radio tout de suite alors".
Et lui de me demander pourquoi et moi de lui répondre :
"Jamais tu ne trouveras de contrats publicitaires et autres qui te permettront d'avoir ce salaire-là".
Car il faut bien, mesdames, messieurs, avoir en tête ceci :
Oui, il faut d'abord savoir qu'une radio locale qui veut avoir pignon sur rue, comme l'on-dit (comme les "ONDES FMR" l'ont eu) ça se paye.
Rien n'est donné gratuitement, comme par pure charité Chrétienne (surtout en 2012).
Hé, oh, descendez de vos nuages les mecs (rire).
Donc, garder bien en tête les lignes qui suivent :
D'abord, Il faut payer le Loyer – le téléphone – l'électricité – l'eau – l'assurance habitation / des biens et des personnes – les frais de liaison téléphonique pour l'émetteur, etc., etc.
Puis s'ajoute à cela, les dividendes dus irrémédiablement à la "SACEM" – la "SPEDIDAM" et autres organismes récoltent les droits d'auteurs divers et variés.
Donc, vous voyiez qu'il faut un peu plus de 3000 euros/mois pour rentrer dans tous s'est frais là.
Je comprends alors que l'idée, comment dire, "Philanthropique" des anciens, des pionniers que nous sommes de la radio soit vues comme de doux dingues (rire).
Oui, aujourd'hui, faire de la radio par pur esprit de partage n'existe plus, n'a plus court en 2012.
Donc voilà, pour faire, du moins le croit ont (rire), une bonne radio locale, voici une pseudo recette.
Alors, il faut parle ici ou là, de marketing, de taux d'audience, de cible, de directeur d'antenne, de commercial, etc.
Oui, j'ai vu moi-même par expérience à la fin des années 1990 un jour dans une radio sur Évreux un type qui m'engueuler gentiment, car je ficher à la poubelle la pile de vingt prospectus et autres catalogues publicitaires reçue par jours.
Je lui demandais donc pourquoi cet affolement et lui de me dires "S'est mon outil de travail, je prospecte – démarches tous s'est gens-là pour vendre d'éventuels créneaux pubs à la radio".
Je lui répondis alors un "Ah OK et bah, dis donc…" d'effarement.
Alors, dites-moi, comment voulez-vous que l'auditoire éventuel de s'est radios locales là puissent croire à une identité radiophonique propre ayant un peu d'humanisme voir d'amateurismes quand ils entendent de tels propos ?
Alors, au début des années 1970 - 1980 les fondateurs de radio s'appeler "Radios libres".
Fin des années 1980 – début 1990 elles se sont appelées "Radios locales".
Pour devenir vers la fin 1990 – début 2000 des "Radios commerciales".
Ou, la soupe des radios réseaux sont devenue de vulgaires déversoirs musicaux singent leurs consœurs professionnelles ("NRJ" – "SKY ROCK"), etc.
Ils ont compris, du moins ont-ils cru comprendre, que ce nouveau genre de radio-là était porteur de l'envie d'un nouvel auditoire, ah bon ?
Donc, ils nous ont pondu un concept unique, devenant le nerf de la guéguerre de ce que j'appelle, un "Cadre type", une espèce de cadre que tout fondateur de radios d'aujourd'hui se doit de réalisée.
Cadre – concept qui a fort bien marché à Paris et aux États-Unis, je parle du concept "Music and new".
Oui, aujourd'hui alors il faut un son propret, des voix linéaires – aseptisés.
Oui, aujourd'hui, il faut des programmations musicales types, pile dans la tendance, avec des morceaux bien calibrer de 4 minutes aux grands maximums (couper au début et à la fin).
Oui, rendez-vous compte, Il y a des heures, des minutes, des secondes précises mêmes où il est fait ce que l'on appelle des coupures pubs et/ou des décrochages régionaux / locaux.
Et si jamais l'animateur ne tiens pas cette pseudo rigueur il en décale alors toutes la programmation qui tombe alors comme un jeu de domino.
J'ai vu moi-même (donc quelques pars je sais de quoi je parle, rire) tenir l'antenne un midi sur cette même radio Ébroïcienne avoir près de 10 - 20 annonces publicitaires à diffuser en deux heures.
10- 20 pubs durent le créneau que j'occuper alors et avoir eus le malheur de passer pour relever un peu la chose une chanson de "Gérard Manset", Oulla.
Il n'a pas fallu deux minutes à ce fameux "Directeur d'antenne" pour qu'il m'appelât et me dit "Tiens-toi s t.p, la programmation type qui est celle du jour point barre".
Alors voilà ici, dans toute sa splendeur, le beau rôle "De directeur d'antenne".
Oui, à ce que j'en et compris, celui-ci veille au grain du non-dépassement et que ceux-là garde le cap du fameux "En temps et en heures".
Alors, j'ai hélas le regret de vous dire que "Le bel esprit des radios locales" n'existe plus aujourd'hui. 
C'est devenu en quelque sorte, l'usine.
Pourquoi ?
Parce qu'il faut tout formater.
Formater, synthétiser l'information, la musique, les idées, les interviews, les plateaux, les reportages tout doit faire moins de 4minutes, etc., etc.
Ma question est donc la suivante :
"Que sont nos radios devenues"…
On ne laisse plus place à la spontanéité.
Ont cherchés, embauches des "Journalistes" doués en sociologie, en politique, de ceci de cela, des débatteurs, des animateurs qui sauront êtres des supers polyvalents ne comptent pas ni leurs heures supplémentaires, ni leurs frais d'essences, ni les repas (toujours pris sur le pouce dans la voiture) pour un seul et même salaire de quoi, un pauvre "SMIC" qui oscille entre 800 - 1000 euros/mois celons leurs niveaux de qualification du dit journaliste.
Mais les amis, le fond des radios locales et perdues.
La "SPONTANEITE" des radios locales d'hier, tenais j'ai même envie d'écrire "L'AME" même des radios locales d'hier et belles et bien morte avec l'arrivé du 21e siècle.
Enfin, je développe dans le prochain article l'idée de se fédérés, de se syndiquer en pose la question : "Que cela peut-il apporter de neuf au monde des radios locales de se regrouper ainsi ?"
Photographie : "sujet la radio" trouver sur "Google" en 2011.
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